BOURDAIS:Sébastien Bourdais : *Bravo Sébastien Bourdais .

16/03/08 13:45

Trois questions à Sébastien 

Après une course remarquable, le Français résidant à Morges – en Suisse - a renoncé à trois tours de l’arrivée, sur problème de différentiel. Ce qui ne l’empêche pas, faute de concurrents, d’être classé septième et de marquer deux points. Un petit exploit !

Deux points pour un premier Grand Prix : êtes-vous satisfait ?

Sébastien Bourdais : « C’est sûr. Si on m’avait proposé ce scénario avant le départ, j’aurais signé tout de suite. Comme je partais loin, j’avais décidé de ne pas m’exciter et de juste garder la voiture en piste. Je m’attendais à ce que les autres fassent beaucoup d’erreurs et s’accrochent en se doublant. En fait, il y a eu beaucoup plus de déchets que prévu, et ça se termine en apothéose. » 

Sébastien Bourdais

Lorsque Kubica et Alonso essayaient de vous doubler, comment avez-vous fait pour leur résister ?

SB : « Quand on est devant, personne ne peut nous passer ! Le plus dangereux, c’était Kubica. Je savais de quel rythme il était capable, et j’étais un peu inquiet. Mais en fait, je l’ai gardé derrière moi une quinzaine de tours.Alors, quand Fernando me mettait la pression, je savais qu’il ne pourrait pas me passer. Il me suffisait de ne pas commettre d’erreur. »

Qu’est-ce qui vous semble le plus difficile en F1 ?

SB : « Les dépassements et le trafic en piste ! Franchement, doubler, c’est impossible. D’ailleurs, tout au long de la course, je n’ai doublé personne. Je suis parti pratiquement dernier, et j’ai attendu. Une sorte de course d’endurance, en somme. Le début, c’était l’horreur ! La voiture était lourde, je ne la sentais pas bien, ça glissait partout, je n’arrivais pas à chauffer les pneus… Sinon, physiquement, ce n’était pas trop dur. Bon, j’ai eu une sorte de coup de chaud sur la fin. Je n’en pouvais plus, j’avais la tête qui tournait. »

Thomas MAYOR
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**MAVERICK**