Les « miraculés de Noël » de retour à Nantes
Après trois jours de dérive sur un canot aux Caraïbes, la famille Bazin a regagné Nantes hier. Fatiguée mais soulagée.
Hier, 14 h 09. Le TGV n° 8823 en provenance de Paris va bientôt arriver en gare de Nantes.
Une nuée de journalistes, photographes et cameramen se presse sur les quais. La raison de cette effervescence ? Pascal et Joëlle Bazin, 48 ans, et leurs deux enfants, Mélanie,13 ans, et Alexis, 12 ans, sont de retour à Nantes.
Les Bazin, c'est cette famille de Nantais dont le catamaran a été brisé par la houle dans les Caraïbes, au lendemain de Noël. Après trois jours et deux nuits de dérive à bord d'un canot de survie au large de l'archipel de Trinidad et Tobago, les naufragés ont été secourus par la Marine de Trinidad dimanche soir (lire ci-dessous).
Ils sont arrivés hier à Orly et depuis, ils n'ont de cesse de raconter ce conte de Noël qui a failli tourner au drame.
Fatigués mais soulagés
14 h 14 : le TGV arrive voie n° 4. La nouvelle a circulé dans le « petit » monde des médias : « Ils sont dans la voiture 15 ». Du coup, les journalistes font le pied de grue devant le wagon en question pour avoir les premières images et réactions de la famille Bazin à son retour à Nantes. Problème : ils ne sont pas là. Certains, plus futés, attendent devant la voiture 8. Bien joué !
14 h 16 : Pascal et Joëlle Bazin descendent du train, avec leurs deux enfants. Aucun proche n'est présent pour les accueillir. Les stylos et les micros se tendent, les caméras et les appareils photo tournoyent autour des rescapés. Le froid est cinglant. Pourtant, les Bazin ne sont pas habillés chaudement. « Vous savez, ma femme a perdu ses vêtements en pleine mer, explique Pascal, le père. Moi aussi, j'en ai perdu. J'ai heureusement trouvé une chemise à manches longues à Trinidad ».
« Mon envie ? Allumer un feu de cheminée »
14 h 17 : les questions fusent. « Quel est votre sentiment en posant le pied sur le sol nantais ? », « Dans quel état d'esprit êtes-vous ? »... « Nous sommes soulagés. Fatigués mais soulagés, répète Pascal Bazin. On aurait très bien pu ne jamais revenir ». Et de raconter inlassablement cette odyssée mouvementée.
14 h 24 : les yeux rougis, Joëlle Bazin, la mère, est isolée par quelques journalistes. « De quoi avez-vous envie maintenant ? », lui demande-t-on. « Nous avons envie d'être tranquilles et d'allumer un bon feu de cheminée à la maison », répond-t-elle.
Dans quelques minutes, les miraculés de Noël vont regagner leurs pénates, sur les bords de l'Erdre. Fourbus mais en vie.
HEUREUSE ANNEE
Une nuée de journalistes, photographes et cameramen se presse sur les quais. La raison de cette effervescence ? Pascal et Joëlle Bazin, 48 ans, et leurs deux enfants, Mélanie,13 ans, et Alexis, 12 ans, sont de retour à Nantes.
Les Bazin, c'est cette famille de Nantais dont le catamaran a été brisé par la houle dans les Caraïbes, au lendemain de Noël. Après trois jours et deux nuits de dérive à bord d'un canot de survie au large de l'archipel de Trinidad et Tobago, les naufragés ont été secourus par la Marine de Trinidad dimanche soir (lire ci-dessous).
Ils sont arrivés hier à Orly et depuis, ils n'ont de cesse de raconter ce conte de Noël qui a failli tourner au drame.
Fatigués mais soulagés
14 h 14 : le TGV arrive voie n° 4. La nouvelle a circulé dans le « petit » monde des médias : « Ils sont dans la voiture 15 ». Du coup, les journalistes font le pied de grue devant le wagon en question pour avoir les premières images et réactions de la famille Bazin à son retour à Nantes. Problème : ils ne sont pas là. Certains, plus futés, attendent devant la voiture 8. Bien joué !
14 h 16 : Pascal et Joëlle Bazin descendent du train, avec leurs deux enfants. Aucun proche n'est présent pour les accueillir. Les stylos et les micros se tendent, les caméras et les appareils photo tournoyent autour des rescapés. Le froid est cinglant. Pourtant, les Bazin ne sont pas habillés chaudement. « Vous savez, ma femme a perdu ses vêtements en pleine mer, explique Pascal, le père. Moi aussi, j'en ai perdu. J'ai heureusement trouvé une chemise à manches longues à Trinidad ».
« Mon envie ? Allumer un feu de cheminée »
14 h 17 : les questions fusent. « Quel est votre sentiment en posant le pied sur le sol nantais ? », « Dans quel état d'esprit êtes-vous ? »... « Nous sommes soulagés. Fatigués mais soulagés, répète Pascal Bazin. On aurait très bien pu ne jamais revenir ». Et de raconter inlassablement cette odyssée mouvementée.
14 h 24 : les yeux rougis, Joëlle Bazin, la mère, est isolée par quelques journalistes. « De quoi avez-vous envie maintenant ? », lui demande-t-on. « Nous avons envie d'être tranquilles et d'allumer un bon feu de cheminée à la maison », répond-t-elle.
Dans quelques minutes, les miraculés de Noël vont regagner leurs pénates, sur les bords de l'Erdre. Fourbus mais en vie.
HEUREUSE ANNEE
2009
N'hésite pas à visiter et à t'inscrire à ma nouvelle communnautés
pour FILLES et GARCONS...
ainsi qu'à ma communautés sur NANTES et le 44
Un p'tit vôte pour mon site...???
Merci.
**MAVERICK**