Dieu, invité surprise d'une affaire de drogue...
Justice. Jugé pour trafic de cannabis, il invoque Dieu pour se défendre.
Le tribunal le ramène à la réalité :
4 ans ferme.
Dieu aura été le fil rouge de ce procès, par la volonté de Jean, 52 ans, les pieds dans le box, hier. Le président du tribunal rapporte d'emblée la pensée de celui-ci : « Si Dieu a fait en sorte que le cannabis existe, c'est pour que l'être humain en profite. » On reproche à Jean de s'être livré à un trafic de résine et d'herbe de cannabis, entre août 2007 et octobre 2008, à Saint-Julien-de-Concelles. Trois jeunes hommes, ses acheteurs, ont également été renvoyés en correctionnelle.
Dès sa sortie de prison, Jean, un casier judiciaire rempli de stupéfiants, s'était remis à en cultiver, chez lui. Et c'est justement à son domicile que la perquisition a porté ses fruits : 1,480 kg de résine, 4 kg d'herbe et 86 pieds de haschisch. Plus 870 €.
« Ce n'est pas moi que vous jugez aujourd'hui, mais la création de Dieu », assure tranquillement l'homme aux dreadlocks. Il l'admet sans difficulté : « Je vis de ça, c'est vrai. » Fumeur de joints depuis 32 ans, le quinquagénaire a cessé de travailler en 1983.
Question du procureur : « Que ferez-vous à votre sortie de prison ? » Réponse : « Dieu seul sait. » Sont requis cinq ans de prison ferme, un an de plus que la peine plancher. Sont infligés à Jean Regy quatre ans ferme. Une fan lui lance : « Que Dieu te garde ! »
Dès sa sortie de prison, Jean, un casier judiciaire rempli de stupéfiants, s'était remis à en cultiver, chez lui. Et c'est justement à son domicile que la perquisition a porté ses fruits : 1,480 kg de résine, 4 kg d'herbe et 86 pieds de haschisch. Plus 870 €.
« Ce n'est pas moi que vous jugez aujourd'hui, mais la création de Dieu », assure tranquillement l'homme aux dreadlocks. Il l'admet sans difficulté : « Je vis de ça, c'est vrai. » Fumeur de joints depuis 32 ans, le quinquagénaire a cessé de travailler en 1983.
Question du procureur : « Que ferez-vous à votre sortie de prison ? » Réponse : « Dieu seul sait. » Sont requis cinq ans de prison ferme, un an de plus que la peine plancher. Sont infligés à Jean Regy quatre ans ferme. Une fan lui lance : « Que Dieu te garde ! »
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