Votre banque doit vous dire ce qu'elle vous coûte
Nouvelle législation oblige, la jungle des frais bancaires se débroussaille un peu, avec l'envoi aux clients de ce que leur établissement leur ponctionne en frais divers.
Généralement, quand la banque vous écrit, c'est pour vous signaler que vous êtes à découvert. Ou pour vous proposer un nouveau produit. Pas de panique : cette fois, les plis qui commencent à tomber dans les boîtes à lettres vous informent de ce que votre établissement vous débite en frais divers : agios, carte bancaire, rejets de chèques, etc.
Une bonne nouvelle dont se réjouit la Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie (CLCV) : « C'est la première fois que les Français pourront se rendre vraiment compte de ce que leur banque leur coûte. »
Des prix « dans la moyenne »
De son côté, le ministère des Finances parle de « transparence jamais vue ». Une transparence qui ne va toutefois pas jusqu'à faire figurer sur les dits relevés ce qui concerne les produits d'assurance, d'épargne où les opérations sur titres.
Il n'empêche : « Grâce à ce récapitulatif, explique l'UFC-Que Choisir, les Français, s'ils trouvent la somme prélevée excessive, auront tout intérêt à aller voir ailleurs, les tarifs bancaires étant facilement accessibles sur Internet. » Dans l'Hexagone, seuls 4 % des clients changent de banque chaque année.
Alors, faut-il s'attendre à une concurrence au couteau entre établissements rivaux pour récupérer une clientèle soudain devenue volage ? Au Crédit agricole, une petite dizaine de caisses régionales ont déjà testé l'envoi de relevés annuels de frais à un échantillon de clients. « Moins de 1 % des clients sont revenus vers nous pour nous poser des questions », commente le directeur marketing du Crédit agricole Ile-de-France.
Les banques affirment que leurs tarifs sont loin d'être exorbitants. Selon la Fédération bancaire française, qui cite une étude de l'Efma, les prix pratiqués sont dans la moyenne mondiale. Soit à peu près 67 € par an.
Évidemment, les tarifs pratiqués fluctuent. Selon les établissements, bien sûr. Mais aussi selon les produits et les profils d'utilisateurs. La CLCV s'est livrée à ses propres calculs. Qui ne coïncident pas avec ceux des banques.
Le « petit consommateur » se verrait ainsi taxé de 74 € pour une année de services bancaires, tandis qu'un « couple d'actifs » verrait sa facture plutôt flirter avec les 243 €.
À noter : l'envoi de ces relevés annuels ne se substitue pas à celui des relevés mensuels de compte ou de cartes bancaires.
Une bonne nouvelle dont se réjouit la Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie (CLCV) : « C'est la première fois que les Français pourront se rendre vraiment compte de ce que leur banque leur coûte. »
Des prix « dans la moyenne »
De son côté, le ministère des Finances parle de « transparence jamais vue ». Une transparence qui ne va toutefois pas jusqu'à faire figurer sur les dits relevés ce qui concerne les produits d'assurance, d'épargne où les opérations sur titres.
Il n'empêche : « Grâce à ce récapitulatif, explique l'UFC-Que Choisir, les Français, s'ils trouvent la somme prélevée excessive, auront tout intérêt à aller voir ailleurs, les tarifs bancaires étant facilement accessibles sur Internet. » Dans l'Hexagone, seuls 4 % des clients changent de banque chaque année.
Alors, faut-il s'attendre à une concurrence au couteau entre établissements rivaux pour récupérer une clientèle soudain devenue volage ? Au Crédit agricole, une petite dizaine de caisses régionales ont déjà testé l'envoi de relevés annuels de frais à un échantillon de clients. « Moins de 1 % des clients sont revenus vers nous pour nous poser des questions », commente le directeur marketing du Crédit agricole Ile-de-France.
Les banques affirment que leurs tarifs sont loin d'être exorbitants. Selon la Fédération bancaire française, qui cite une étude de l'Efma, les prix pratiqués sont dans la moyenne mondiale. Soit à peu près 67 € par an.
Évidemment, les tarifs pratiqués fluctuent. Selon les établissements, bien sûr. Mais aussi selon les produits et les profils d'utilisateurs. La CLCV s'est livrée à ses propres calculs. Qui ne coïncident pas avec ceux des banques.
Le « petit consommateur » se verrait ainsi taxé de 74 € pour une année de services bancaires, tandis qu'un « couple d'actifs » verrait sa facture plutôt flirter avec les 243 €.
À noter : l'envoi de ces relevés annuels ne se substitue pas à celui des relevés mensuels de compte ou de cartes bancaires.
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