Un incendie a ravagé hier une maison dans laquelle dormaient quatre enfants
Sauvés par leur petit frère de 9 ans !
Le drame a été évité de justesse hier au Gâvre où l'intérieur de la maison
a été entièrement détruit par les flammes et les fumées
La télé implose.
Le feu se propage.
Bravant la fumée, Yoann réveille ses frères et sa soeur.
Juste à temps.
LE GÂVRE
Je n'en reviens toujours pas ! Yoann, il est assez trouillard d'habitude ». Catherine Gorrias, la maman de Yoann, 9 ans, n'a peut-être jamais été aussi fière de son plus jeune fils. Elle a de quoi. Hier matin, Yoann a été réactif. Courageux. Héroïque même. Mais certainement pas trouillard. Flash-back. Il est un peu plus de 8 heures. Yoann, ses deux frères de 11 et 15 ans, et sa soeur de 18 ans dorment encore dans leur maison du village des Rotys, au Gâvre, petite commune du nord du département. Leur maman est partie travailler vers 7 h 50. « J'ai vite éteint la télé avant de tourner les talons », raconte Catherine. Sans se douter un seul instant qu'une surchauffe du poste allait provoquer un incendie. Quelques minutes après son départ, le téléviseur implose. Des flammes apparaissent. Le plastique de l'appareil fond. Le boîtier électrique placé au-dessus du meuble télé prend feu. Puis c'est au tour du canapé de s'embraser. Les fumées noirâtres et toxiques se propagent dans la maison. Pendant ce temps, Yoann dort dans la chambre de sa maman, la plus proche du séjour. L'enfant est subitement tiré de son sommeil par la forte odeur de brûlé.
« Heureusement qu'il était là »
Il se lève et prend de suite la mesure du sinistre. Il ne tergiverse pas. Traverse la pièce enfumée et va prévenir ses frères et sa soeur du danger. « Il est venu nous réveiller dans nos chambres, confie Jennifer, l'aînée, avec des sanglots dans la voix. On a juste eu le temps de sortir de la maison. Il y avait de la fumée partout, c'était tout noir jusqu'au plafond. À trente secondes près, on n'aurait pas pu sortir, on aurait été coincé ! ». « Heureusement qu'il était là et qu'il a eu ce bon réflexe », soupirait sa maman, une fois rassurée sur l'état de santé de ses enfants.
Ce sont finalement les voisins qui préviennent les pompiers. À leur arrivée, « tout le rez-de-chaussée était entièrement détruit par les flammes et les fumées », selon le lieutenant Anthony Verger, chef du centre de secours de Vay. Deux lances sont nécessaires pour venir à bout de l'incendie. Catherine et ses enfants ont été relogés provisoirement chez ses parents, qui habitent également Le Gâvre. Avec un nouveau héros dans la famille.
Je n'en reviens toujours pas ! Yoann, il est assez trouillard d'habitude ». Catherine Gorrias, la maman de Yoann, 9 ans, n'a peut-être jamais été aussi fière de son plus jeune fils. Elle a de quoi. Hier matin, Yoann a été réactif. Courageux. Héroïque même. Mais certainement pas trouillard. Flash-back. Il est un peu plus de 8 heures. Yoann, ses deux frères de 11 et 15 ans, et sa soeur de 18 ans dorment encore dans leur maison du village des Rotys, au Gâvre, petite commune du nord du département. Leur maman est partie travailler vers 7 h 50. « J'ai vite éteint la télé avant de tourner les talons », raconte Catherine. Sans se douter un seul instant qu'une surchauffe du poste allait provoquer un incendie. Quelques minutes après son départ, le téléviseur implose. Des flammes apparaissent. Le plastique de l'appareil fond. Le boîtier électrique placé au-dessus du meuble télé prend feu. Puis c'est au tour du canapé de s'embraser. Les fumées noirâtres et toxiques se propagent dans la maison. Pendant ce temps, Yoann dort dans la chambre de sa maman, la plus proche du séjour. L'enfant est subitement tiré de son sommeil par la forte odeur de brûlé.
« Heureusement qu'il était là »
Il se lève et prend de suite la mesure du sinistre. Il ne tergiverse pas. Traverse la pièce enfumée et va prévenir ses frères et sa soeur du danger. « Il est venu nous réveiller dans nos chambres, confie Jennifer, l'aînée, avec des sanglots dans la voix. On a juste eu le temps de sortir de la maison. Il y avait de la fumée partout, c'était tout noir jusqu'au plafond. À trente secondes près, on n'aurait pas pu sortir, on aurait été coincé ! ». « Heureusement qu'il était là et qu'il a eu ce bon réflexe », soupirait sa maman, une fois rassurée sur l'état de santé de ses enfants.
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