L'éphéméride du mardi 11 novembre 2008

Publié le par MAVERICK



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1 novembre 1918:
signature de l'armistice qui met fin à la Première guerre mondiale

 



Vers 5h30 du matin, dans un wagon immobilisé dans la forêt de Compiègne près de la gare de Rethondes dans l'Oise, la délégation allemande signe l'arrêt des combats qui opposait depuis plus de quatre années à la coalition franco-anglo-belge. Ce faisant, cette délégation dirigée par le parlementaire Mathias Erzberger, accepte sans condition les prescriptions du commandant en chef des troupes alliées Foch: évacuation des territoires occupés, importante dette de guerre et rétrocession de l'Alsace-Lorraine. L'année 1918 avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices pour l'Allemagne. La perspective de l'entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés des alliés (Royaume Uni, France, Italie) avait décidé Ludendorff et Hindenburg, à la tête l'état-major allemand, à une nouvelle tentative de victoire éclair. Profitant d'une supériorité numérique temporaire due à leur victoire à l'est contre la Russie, les forces allemandes lancent une série d'offensives de mars à juillet en Picardie, en Lorraine et en Champagne. Elles réalisent une avancée significative, qui met Paris à portée de leurs bombardements, mais ne réussissent pas à briser la ligne de front alliée. Renforcés par les troupes du général américain Pershing et par de nouvelles armes comme le char d'assaut, les alliés reprennent l'initiative. La nouvelle, fin septembre de la demande d'armistice des Bulgares achève de désespérer Ludendorff qui démissionne pour ne pas avoir à assumer la défaite. L'Allemagne, affamée par le blocus allié, sombre dans l'anarchie, entraînant bientôt l'abdication de l'empereur allemand Guillaume II. L'état-major français hésita face à la demande d'armistice allemande: le président Poincaré et le général Pétain étaient partisans de rendre la victoire manifeste en libérant la Belgique et en envahissant l'Allemagne, ce à quoi s'opposèrent Foch et le chef du gouvernement français Clemenceau, qui savaient les troupes alliées au bord de l'épuisement, et l'Allemagne en proie au bolchevisme. Commémorée en France, cette date sera le synonyme en Allemagne d'humiliation et de défaite en apparence orchestrée par les démocrates, Hitler exploitant largement une quinzaine d'années plus tard le mythe du "coup de poignard dans le dos". C'est dans ce même wagon de la Clairière de Rethondes qu'Hitler exigera que soit signé l'armistice du 22 juin 1940.



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Merci.
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P
est ce qu'on y pense vraiment    a  l'armistice   , et ceux qui en ont bavès@++
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